LE PROJET “SAJ FANM POU FANM”

Le projet Saj Fanm Pou Fanm (SFPF) contribuera à renforcer la profession sage femme pour sauver des vies et promouvoir la santé des femmes des filles et des nouveau nés en Haïti.

Ce projet de cinq ans (2018-2022) est subventionné par Affaires Mondiales Canada (AMC) et mis en œuvre par UNFPA.

Les partenaires principaux sont :

  • l’Association canadienne des sages femmes,

  • l’Association des Sages femmes d’Haïti (ASFH),

  • l’Université du Québec à Trois Rivières (UQTR) et

  • le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP).

Le budget total du projet est de 15 millions CAD.

aisfh6.jpg
 
aisfh5.jpg
« Ce projet est extrêmement important, parce que ce projet vise à non seulement renforcer l’Institut national supérieur de formation de sages femmes et aussi vise à créer deux autres écoles satellites qui va augmenter nos pools de sages femmes formées sur le territoire, donc on va agir sur le nombre de prestataires sages femmes qui seront disponibles à travers le territoire. Et, déjà on a commencé à travailler sur notre avant projet de cadre légal pour la réglementation de la profession de sage femme. »
— François Marie Juliana Joseph, (Présidente de l’AISFH de 2016 à 2018)

Le but du projet est de contribuer à réduire la mortalité maternelle et néonatale par l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles notamment dans quatre départements du pays (la Grande Anse, le Sud est, les Nippes et le Nord ouest) en mettant un accent particulier sur la réduction des inégalités de genre et le renforcement des capacités des femmes et des filles à faire des choix qui respectent leurs droits sexuels et reproductifs.

aisfh9.jpg
Les sages femmes sont extrêmement importantes en Haïti parce que de par les formations qu’elles ont reçues, elles sont les personnes les mieux qualifiées pour prendre en charge les femmes, les femmes enceintes, les familles. »
— François Marie Juliana Joseph, (Présidente de l’AISFH de 2016 à 2018)

L’apport de l’ACSF au projet, par le biais d’un partenariat de jumelage avec l’Association des infirmières sages‑femmes d’Haïti (AISFH), est de contribuer à renforcer les capacités (organisationnelles, en plaidoyer, en communications etc.) de l’AISFH; d’appuyer le processus de règlementation de la profession sage femme en Haïti; et de renforcer la formation continue pour les sages femmes et autres professionnel(le)s de la santé, notamment en matière de soins de maternité respectueux (SMR). La participation de sages femmes canadiennes (consultantes et bénévoles), par des missions de courte durée ou d’un appui à distance, est centrale à l’atteinte de ces objectifs.

aisfh4.jpg
« Mes espoirs pour l’avenir… Je crois et je suis convaincue, qu’avec ce projet, on va avoir un pool de sages femmes formées qu’on aura à distribuer dans les départements mal desservis du pays où le ratio de morbi mortalité maternelle est beaucoup plus élevé. Donc c’est sûr qu’à l’avenir, on va avoir une diminution du ratio de la morbi mortalité maternelle avec ce projet. »
— François Marie Juliana Joseph, (Présidente de l’AISFH de 2016 à 2018)

PASSREL

Le Projet d’appui à la santé sexuelle et reproductive égalitaire (PASSREL) selon son Plan de mise en œuvre, vise ultimement l’amélioration de l’exercice du droit à la santé, particulièrement à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR), de plus de 55 000 adolescent.e.s et femmes de l’arrondissement de Croix-des-Bouquets (CDB). Ce meilleur exercice implique entre autres que les adolescent.e.s et les femmes ciblées aient désormais accès à des soins de santé acceptables et d’une qualité satisfaisante, il signifie également une attitude plus positive des communautés ciblées, des prestataires de services et de soins et des instances décisionnelles et gouvernementales vis-à-vis d’un plus grand contrôle des adolescent.e.s, femmes et personnes marginalisées sur leur SDSR et vis-à-vis de l’élimination de la violence sexuelle fondée sur le genre (VSFG).

                                         

PASSREL met en commun les efforts de trois organisations canadiennes, soit la Fondation Paul Gérin-Lajoie (Fondation), l’Association canadienne des sages-femmes (ACSF) et la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC). Le Projet est mis en œuvre en partenariat avec trois organisations haïtiennes, soit la Fondation pour la Santé Reproductive et l’Éducation Familiale (FOSREF), l’Association des Sages-Femmes d’Haïti (ASFH) et la Société Haïtienne d’Obstétrique et de Gynécologie (SHOG). Le Projet collabore aussi de près avec le Ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP) via la Direction de la Santé de la Famille (DSF), la Direction Sanitaire de l’Ouest (DSO) et l’Unité d’arrondissement sanitaire (UAS) de la Croix des Bouquets (CDB). Le Projet est financé par Affaires Mondiales Canada (AMC).

Deux (2) axes sont privilégiés pour l’atteinte du but ultime du projet, soit l’amélioration de l’imputabilité des instances gouvernementales dans le domaine de la santé, particulièrement de la SDSR (rés inter 1100); et l’accroissement de l’efficacité des organisations de la société civile (OSC) et des citoyen·ne·s  haïtien·ne·s à faire valoir leur droit à la santé et en particulier leurs droits en matière de SDSR (rés inter 1200).